Lors de son point de presse de ce jeudi 26 mars 2018, la porte-parole de la mission onusienne, madame Florence MARSHALL, a tenu à informer l’assistance que la MONUSCO va désormais s’adapter à la Résolution 2409 du Conseil de Sécurité de l’ONU votée le 27 mars 2018, laquelle modifie et renouvelle son mandat. « C’est un texte de 22 pages qui vous sera distribué et qui décrit en détails le mandat de la MONUSCO et les décisions des Nations Unies concernant la République Démocratique du Congo. Et pour augmenter nos chances de réussir, je vous informe que nous allons renforcer notre collaboration. C’est pourquoi nous devront nous assurer que vous maîtrisez cette résolution et que vous en renforcez l’application sur terrain. », a-t-elle annoncé.
Dans la suite, madame MARSHALL a mis les journalistes présents au courant du nouveau programme de son département : « Désormais, nos points de presse ordinaires n’auront lieu que toutes les deux semaines. Cependant, un point de presse sera organisé en cas de nécessité. Par ailleurs, je vous annonce que madame la Représentante Spéciale du Secrétaire Général en RDC tiendra sa première conférence de presse au cours de ce mois d’avril. »
Au cours de la séance questions-réponses qui a suivi son exposé et ceux de ses collègues, la plupart des préoccupations soulevées par les journalistes étaient axées sur les innovations contenues dans le nouveau mandat de la MONUSCO et sur ses chances de succès.
Dans ses réponses, la porte-parole a mis l’accent sur les nouvelles missions politiques et sécuritaires de la mission onusienne. En l’occurrence, le Conseil de Sécurité exige désormais un rapport à temps réel sur l’évolution de la situation de la RDC, le Secrétaire Général de l’ONU est chargé d’une mission de bon office et la MONUSCO a désormais le devoir d’assurer le respect des droits de l’homme et des libertés publiques.
Cependant, à plusieurs reprises, madame Florence MARSHALL a rappelé que la mission d’organiser les élections et de sécuriser le pays est avant tout le devoir du Gouvernement congolais, et que les partenaires extérieurs ne peuvent qu’appuyer les efforts des acteurs nationaux et ne pourront jamais les remplacer.