Le ministre d’Etat, ministre du Plan Christian Mwando Nsimba Kabulo a présidé jeudi 04 novembre 2021, au salon Virunga de l’hôtel Memling, le lancement de l’enquête en ligne pour du processus d’élaboration du Rapport national sur la contribution du secteur privé dans la mise en œuvre des 17 objectifs de développement durable, ODD en sigle.
La cérémonie à connue la participation de membres du gouvernement, du représentant résident du PNUD, de l’Administrateur délégué Fédération des Entreprises du Congo (FEC), des Secrétaire généraux de l’administration publique, de membres des Agences du système des Nations Unies, ainsi que le Coordonnateur National de l’Observatoire Congolais du Développement, ODD en sigle.
Le ministre d’Etat, ministre du Plan a rappelé en liminaire, qu’en septembre 2015 par les Nations Unies, du programme de développement durable à l’horizon 2030, en d’autre terme (Agenda 2030) qui constitue une étape déterminante dans la lutte contre l’extrême pauvreté, les inégalités et la collaboration entre tous les pays et parties prenantes, garantissant qu’aucun n’est exclu. Il s’agit d’un programme inclusif fondé sur l’universalité et l’hypothèse que les ODD ne seront atteints que par une action collective dans un espace universel, transparent et interconnecté.
Pour Christian Mwando, il est établi que la réalisation de ces ODD nécessite la mobilisation des ressources importantes que seuls les gouvernements ne sauraient mobiliser. Ce n’est donc pas anodin que ces estimations indiquent 13,3 milliards USD devraient provenir du financement privé. Aussi, étant plus que jamais confrontées aux enjeux internationaux, une croissance durable n’aura lieu que si les entreprises intègrent les impacts sociaux, environnementaux et économiques à leurs activités et stratégies.
« Nul n‘ignore la contribution du secteur privé aux progrès enregistrés dans la mise en œuvre des ODD dans le cadre des activités formelles et de la responsabilité sociale des Entreprises. Toutefois, les informations sur leurs actions sont souvent générées de manière éparse et, généralement, elles ne sont pas régulièrement collectées, agrégées et analysées. Ceci a comme corollaire, le manque d’exhaustivité et d’évaluation de la globale du secteur privé dans le développement durable », a-t-il expliqué.
C’est dans ce cadre que s’inscrit également le programme de développement local des 145 territoires en cours.
Aline ENGBE