« Le commissariat provincial de la police nationale congolaise ville de Kinshasa, félicite la population Kinoise qui a vaqué librement à ses occupations dominicales en refusant de répondre à l’appel subversif des personnes mal intentionnées. Le commissariat provincial remercie également tous les policiers pour leur sens de professionnalisme », indique le communiqué de la police nationale congolaise sur la marche interdite de Lamuka.
Selon le commissaire provincial de la police nationale congolaise Sylvano Kasongo, « la journée commémorative de ce dimanche 30 juin 2019 n’a pas connu d’incident majeur sur l’ensemble de la capitale ».
Cependant, quelques tentatives de trouble à l’ordre public de la part de certains responsables politiques de LAMUKA, notamment, dans un coin de la partie Est de la ville ont été notées.
« Pour rétablir l’ordre, la police a usé des moyens légaux et instruments non létaux. Toutes les personnes interpellées ont été aussitôt relâchées. Un seul individu est toujours détenu pour avoir agressé et blessé grièvement un policier. Il sera remis aux autorités judiciaires pour répondre de son acte », souligne le commissaire provincial de la PNC.
Dans sa note accusant réception de la lettre lui adressée par Lamuka pour l’informer de l’organisation d’une marche pacifique le 30 juin, le Gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngombila a instruit la police d’empêcher tout attroupement de plus de 19 individus dans la ville de Kinshasa, afin de respecter le caractère sacré du 30 juin. La police s’est déployée ce dimanche dans tous les coins de la ville pour faire respecter l’instruction du gouverneur.
Un déploiement qui bafoue la liberté de marcher consacrée dans la constitution congolaise selon les leaders de Lamuka. Malgré sa détermination de braver cette interdiction, Martin Fayulu a été empêché de marcher et reconduit à son domicile par les éléments de la police.