Dans sa déclaration N°LUCHA/ 2018010 intitulée « KABILA : le premier responsable de ce qui se passe à Beni-Lubero, c’est vous-même ! », ce mouvement citoyen, accuse le Président de la République d’être le premier responsable de l’insécurité qui règne à l’Est du pays. Quant aux députés qui se sont plaint du rejet de la motion et les propos du Chef de l’état la LUCHA les traite d’ « hypocrites se sachant hors mandat qui devaient démissionner au lieu de crier sur les toits tout en s’accrochant à leurs émoluments ».
« Les tireurs de ficelles des violences et des groupes armés se trouvent principalement dans l’entourage du chef », accuse la LUCHA qui, plus loin, estime que : « par ses déclarations, le président crache sur les victimes de sa politique incendiaire et de son incompétence ; il a surtout craché sur sa conscience, car il est le premier responsable des massacres et de l’insécurité qui règne dans cette partie du pays ».
Dans la foulée, la LUCHA ajoute que : « les maisons et les vaches ne représentent absolument rien par rapport aux milliers de congolais massacrés à BENI depuis 2014, aux centaines de villages incendiés, aux centaines de milliers de femmes et d’enfant et des hommes qui ont tout perdu et dont les larmes le hanteront jusqu’à la fin de sa vie ».
Plus loin, le mouvement citoyen affirme que « En tentant de stigmatiser une communauté et en essayant de la rendre responsable de ses malheurs et en insinuant qu’elle devait être dénoncée par toute la communauté nationale, le président s’en est pris en réalité à toute la nation qu’il tente de déstabiliser depuis longtemps déjà ».
Enfin, la LUCHA a lancé un vibrant appel à la communauté internationale pour le lancement d’une série d’enquêtes de la CPI au sujet des crimes commis en RDC depuis 2003, et plus particulièrement les massacres de BENI.