C’est une marée humaine débordant de joie qui a accueilli le présentateur de « TOKOMI WAPI » à sa sortie de MAKALA. Du coup, les observateurs ont comparé l’engouement populaire de ce mercredi 11 avril 2018 à celui qui a prévalu lors de la libération de « MADIBA » le 11 février 1990. « « Le gars était un vrai MANDELA en miniature ce mercredi dans la capitale. A vrai dire, le triomphe spontané de ce journaliste est un signe précurseur d’une victoire électorale », a fait remarquer un analyste.
Pourquoi les kinois ont-ils si chaleureusement réagi à la libération d’Eliezer TAMBWE ? Cette question devait être examinée par les acteurs politiques et les partenaires de la RDC.
En effet, cela veut dire que la population adhère aux idées et aux actions du concerné. Or, que fait exactement Eliezer ? Rien de spécial, mais des choses qui vont droit au coeur du congolais lambda : il est une sorte d’apôtre de la vérité et de la justice qui fait montre d’un courage et d’une indépendance d’esprit qui séduit une population assoiffée de justice, de liberté.
Au vu de l’événement historique de ce mercredi , plusieurs leçons peuvent être tirées. D’abord, il est clair que les méthodes du pouvoir et de la justice du pays ont abouti à un ras-le-bol si profond au sein de la population: négliger cet aspect peut coûter cher. Ensuite, cette manifestation spontanée montre ce dont le congolais déchaîné est capable : la police a été réduite au rôle de spectateur.
MORALITE: l’étouffement brutal des manifestations publiques a des limites.
« Ce sont les courageux comme Eliézer que nous allons choisir aux prochaines élections » criait-on dans la foule qui accompagnait le héros du jour.
La rédaction