Reçu comme invité ce vendredi sur RFI, le Secrétaire Permanent du PPRD se déclaré prêt à tout à oublier sur le dossier KATUMBI, sauf le fait que ce dernier a dirigé une province congolaise tout en ayant une nationalité italienne. Dans la même livraison, l’ancien ministre a affirmé que la MP ne cherche pas à modifier la constitution et que lui-même n’est pas candidat à la présidence, mais qu’il sera candidat député national à KABAMBARE, en province du MANIEMA. « Vous connaîtrez notre candidat présidence à la dernière minute », a-t-il révélé.
Interrogé sur le cas de Moïse KATUMBI, SHADARY s’est livré : « Je suis prêt à oublier tout ce qui est reproché à l’homme que vous venez de citer et à soutenir l’abandon des poursuites judiciaires dont il est l’objet; mais nous venons d’apprendre quelque chose de très grave : il a dirigé la province du KATANGA pendant 10 ans alors qu’il détenait la nationalité italienne ! ».
Dans la même interview, le Secrétaire Permanent du PPRD, parlant des noms de gens qui circulent comme successeurs potentiels du président KABILA, a déclaré que la question n’était pas encore résolue : « Nous ne pouvons pas encore citer des noms. Ce que je vous confirme, c’est que la majorité va se réunir pour choisir ses candidats à tous les niveaux et c’est à cette occasion que nous saurons tous qui va succéder au Président Joseph KABILA », a-t-il répondu.
Commentant les propos du président de l’UDPS Félix THSISEKEDI qui a affirmé ce mercredi sur la même chaîne qu’il ne croyait pas que le président congolais était capable de quitter son poste, SHADARY ironise : « Nous sommes habitués à ce genre de déclarations de la part des opposants mais nous, nous sommes des hommes de terrain: nous préparons sérieusement les élections et, le 23 décembre, nous allons les remporter à tous les niveaux.
Enfin, s’exprimant sur la machine à voter de la CENI, l’invité RFI Afrique du jour s’est dit « totalement satisfait » de cette innovation qui va réduire sensiblement le coût des élections et les délais de publication des résultats : « Au lieu d’attendre deux mois, nous connaitront les nouveaux députés endéans deux jours ! », s’est-il réjouit.