En demandant l’application d’un arrêté que l’Accord a expressément demandé au Gouvernement d’annuler, le CNSA vient non seulement de violer le texte qui le crée, mais aussi la loi », a dénoncé l’honorable Dieudonné BOLENGETENGE, le Secrétaire Exécutif du MSR/G7 devant la presse ce jeudi.
Pour preuves, le parti cher à Pierre LUMBI a présenté deux dispositions du chapitre V dudit accord. Au point 9, ce texte qui stipule: « Les partis politiques qui ont fait l’objet de dédoublement à la suite de la crise politique qui secoue notre pays soient remis dans leur situation d’avant ce dédoublement « .
Quant au point 6, il est sans équivoque: » Les parties demandent au ministère de l’intérieur de reporter son arrêté No 26/CAB/VPM/MININTERSEC/EB/001/2016 du 23 janvier 2016 portant enregistrement d’un parti politique portant la dénomination de Mouvement Social pour le Renouveau (MSR). »
Or, dans sa déclaration rendue publique le 21 mars 2018, le CNSA demande le contraire de ce qui précède en ces termes: » Le CNSA recommande au ministre de l’intérieur de ne considérer que le MSR couvert par l’arrêté No 25/CAB/VPM/MININTERSEC/EB/001/2016 du 23 janvier 2016″.
» Ici, nous voyons que le CNSA dont la mission est de veiller à l’application de l’Accord vient de demander officiellement au Gouvernement de le violer « , a regretté un cadre du MSR.
En plus, ce parti a mis à nu la violation des normes et de la procédure portant organisation fonctionnement des partis politiques en distribuant aux journalistes présents les documents officiels attestant que le MSR était reconnu par le ministère de l’intérieur avec cette dénomination depuis 2006, qu’il était reconnu par la Cour Suprême depuis 2006 et figurait sur la liste officielle des partis congolais depuis 2013.
Pour finir, la direction du MSR a apaisé sa base et assuré le peuple congolais sur sa détermination à poursuivre sans relâche sa lutte pour la démocratie et la légalité.
Aline ENGBE