Ce constat tragique a justifié la rencontre organisée par la division provinciale du genre, et qui a regroupé les acteurs humanitaires, la société civile et les autorités locales. En effet avec l’activisme des groupes armés, le viol des femmes a atteint de telles proportions que les femmes ont peur d’aller au champ, ce qui risque d’amener la famine.
À l’occassion rencontre, les femmes de RUTSHURU ont lancé un cri de détresse: « Il existe un nombre incalculable de cas d’abus des femmes par des éléments armés non identifiés appartenant à plusieurs groupes armés: Nous n’arrivons plus à compter les cas de viol qui a dépassé la centaine depuis le début de l’année. Nous supplions le Gouvernement et la communauté internationale de nous débarrasser de ce fléau qui menacés nos activités agricoles pendant que ce sont les femmes qui nourrissent les familles » , a gémit madame KASEREKA MAOMBI, leader de la dynamique des femmes de RUTSHURU.
Ont pris par à ces assises UN HABITAT, le bureau conjoint des Nations unies pour les droits humains, le HCR, la société civile de RUTSHURU et les autorités tant administratives que sécuritaires de la contrée.
Les autorités civiles et militaires se sont montrées préoccupées par ce drame et ont promis de faire rapidement rapport à leurs hiérarchies perspectives afin d’y mettre fin.
Pour monsieur Jules KATSURANA, chargé de plaidoyer au HCR , cette question doit être résolue au plus vite, surtout que nous sommes en plein mois de la femme: « les autorités tant civiles que militaires doivent chercher des solutions pour mettre fin au cycle de viols et permette l’accès des femmes aux champs en toute sécurité « , a-t-il déclaré.
Guylain BALUME