Un document publié ce mercredi 28 février sur base d’éléments d’une enquête qu’ont mené discrètement un groupe d’organisations de la société civile, aboutit à la conclusion que Rossy MUKENDI a bel et bien été assassiné.
Voici certaines de base de cette terrible conclusion, transmises à tshukudunews.net par le CRDH-CONGO (ONG basée à l’Est du pays) :
1. Jute avant le tir fatal, des témoins ont entendu une voix féminine appeler Rossy par son nom.
2. Le médecin qui a reçu Rossy MUKENDI agonisant et tenté de le sauver a bel et bien extrait deux balles réelles du corps de ce dernier et l’a dit à de nombreuses personnes, dont des journalistes qui étaient sur place.
3. Curieusement, le corps de la victime a été réquisitionné par la police pour raison d’enquête.
4. Depuis que le médecin en question a été entendu par les services, il reçoit des menaces de mort.
5. Pour couvrir le véritable auteur de l’assassinat, le Major Carine LOSEKE, la hiérarchie de la police a incriminé un autre policier au prétexte que ce dernier il n’aurait pas respecté la consigne.
6. Or, des policiers indignés ont discrètement informé les enquêteurs de la société civile que ce policier substitué pour protéger la criminelle qui n’est autre que le major Corine. Pour preuve, ses agents ont révélé que l’agent servant de bouc émissaire porterait le nom d’ emprunt d’ un autre policier qui serait décédé il y a longtemps.
7. On ne peut pas tirer des balles en caoutchouc avec une Kalachnikov de type AK 47, arme dont était muni le policier présenté comme meurtrier, mais par des lanceurs de balles de défense (LBD) dont ce dernier ne disposait pas.
8. Conclusion transmise au CRDH pour diffusion et plaidoyer: nous sommes bel et bien devant un cas d’assassinat.