En mission officielle dans la ville de Tanger au Maroc, le Vice- ministre au Plan Crispin Mbadu Phanzu a pris part au nom du Gouvernement congolais du 05 au 06 décembre 2022 à la quatrième et dernière réunion de la 16 ème reconstitution des ressources du Fonds Africain de Développement (FAD-16).
Ces assises qui réunissent plusieurs pays africains sont une opportunité pour les participants d’approfondir la discussion sur les problèmes auxquels sont confrontés les pays africains à faible revenu, notamment le financement du climat et l’adaptation ainsi que la gestion durable de la dette.
S’exprimant au nom du Ministre des Finances congolais Nicolas Kazadi, Crispin Mbadu a de prime abord salué l’apport de la Banque Africaine de Développement ( BAD) pour ses appuis dans le continent Africain, lesquels la RDC est l’un des principaux bénéficiaires.
« La République Démocratique du Congo est parmi les grands bénéficiaires des ressources du FAD, surtout pour le FAD 15 en cours avec une enveloppe de 448 millions de dollars américains » a fait savoir le Vice- ministre au Plan Crispin Mbadu.
Le portefeuille de la RDC comprend 34 opérations d’une valeur totale de 1, 659 milliards de dollars au 31 octobre 2022 a rappelé le numéro deux du Plan.
Tenez, 6, 5 milliards ont été mobilisés grâce notamment au plaidoyer des pays récipiendaires dont la RDC
Saisissant l’occasion, le Vice-ministre du Plan a partagé la bonne nouvelle concernant les exploits réalisés à ce jour par le Gouvernement de son pays qui vient de redoubler des efforts dans la mise en oeuvre d’un vaste programme des réformes de l’assainissement de l’environnement.
Cependant a-t-il souligné, malgré les résultats encourageants, la RDC fait encore face à d’énormes défis.
Raison pour laquelle le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a opté pour des politiques publiques pour un développement endogène, a conclu Crispin Mbadu,Vice-ministre du Plan.
Fondé en 1972, le FAD est le Guichet concessionnel du Groupe de la Banque Africaine de Développement. Il compte à ce jour 37 pays éligibles en Afrique, parmi lesquels ceux qui renforcent leurs capacités économiques pour devenir de nouveaux marchés émergents et d’autres qui sont encore fragiles et ont besoin d’une aide spécifique pour garantir la prestation des services de base.
Jolie Mvuezolo