Depuis deux jours, les messages de soutien inondent les réseaux sociaux et, ce matin, des témoins sur place font état de dizaines de personnes, dont la plupart sont des intellectuels, qui se dirigent vers la Cour d’Appel de Kisangani et pour cause : c’est ce jeudi 31 mai que comparaît pour la première fois le professeur MAINDO, accusé par le Général KABUNDI, dont l’enseignant a dénoncé la cotation dans sa matière d’enseignement dans laquelle l’étudiant aurait échoué.
A l’époque, thsukudunews.com a repris cette dénonciation que le professeur MAINDO a faites en direct sur France 24 et qui a provoqué la colère des autorités de l’Université de Kisangani, lesquels ont d’abord lancé une procédure disciplinaire contre le professeur, puis se seraient selon son avocat ligué avec le général dans une procédure judiciaire contre leur collègue MAINDO.
Après l’interdiction à MAINDO de quitter le pays hier pour aller parler de la foresterie participative efficace en Afrique centrale et en valider la feuille de route régionale, interdiction qui, toujours selon les avocats de MAINDO, « aurait été orchestrée par ceux-là mêmes qui sont à l’origine de ce procès contre la science et les valeurs savantes », l’audience de ce jeudi promet d’être capitale.
Pour rappel, l’étudiant KABUNDI, général FARDC de son état, devra être confronté au professeur Alphonse MAINDO qui a dénoncé les côtes attribuées à ce dernier par les autorités de la Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques au cours de science politique en contradiction avec les données dont disposait le titulaire du cours qui n’est autre que le professeur MAINDO.
Dans le camp de ce dernier, on estime que MAINDO est « victime de sa dénonciation d’un système de fraude qui instaure la médiocrité ».
Du côté des autorités académiques, c’est plutôt le professeur qui est accusé d’avoir sali inutilement sa propre université, l’UNIKIS, d’être corrompu et d’avoir menti dans les médias sur le dossier KABUNDI.
Dossier à suivre.
Aline ENGBE